Il est facile à repérer. On aperçoit de loin sa haute tour qui se dessine sur le ciel, avec le drapeau national et « l'ancre » de la Pologne combattante composé de deux lettres: P – symbolisant notre pays et W – le symbole de la lutte contre les agresseurs: allemand et russe (du verbe polonais « walczyć » - lutter).
Je m'approche du haut mur qui entoure le bâtiment en briques rouges de l'ancienne centrale électrique des tramways de Varsovie d'avant guerre. Je longe le mur et entre dans la cour du musée. Par une porte de fer j'entre dans le vestibule et pénètre dans la première salle où règne le pénombre et le bruit des conversations et d'explications des guides, accompagné... des sifflements des balles et du grondement des bombardements. D'un coup on est plongé dans l'ambiance de la guerre.
Devant moi je vois des cabines téléphoniques avec des appareils vieux de 70 ans. J'en décroche un et j'entends une voix féminine me raconter sa vie pendant la guerre et sa participation dans l'amée clandestine. À chaque téléphone, l'histoire dramatique d'une personne. Ici, ils sont quatre. Mais dans les archives du Musée on peut trouver des milliers de témoignages recensés par des historiens et des volontaires qui depuis des années rendent visites aux participants à l'Insurrection qui sont encore en vie. Et il y en a de moins en moins. Le combiné à la main j'ai l'impression de passer un coup de fil à outre tombe. Je raccroche.
Je me tourne à droite et me retrouve devant une grande carte de la Pologne de 1939 (...)
On peut pénétrer dans une reconstruction des égouts par lesquels les Insurgés passaient pour transporter des ordres et par lesquels ils pouvaient quitter certains quartiers, comme celui de la Vieille Ville, la nuit du 1 au 2 septembre. Ces reconstructions, il y en a deux. L'une d'elle est réalisée dans une cave cachée derrière le grand écran du cinéma au rez-de-chaussé. Claustrophobes, s'abstenir! (...)
La plus grande salle est occupée par la copie d'un avion américain «Liberator» dont les Alliés se servaient pour transporter de l'aéroport de Brindisi (Italie) vers la Ville assiégée des armes, des munitions et des médicaments. On y trouve aussi des photos des pilotes et des informations sur leur sort. Beaucoup ont péri dans cette mission car Staline leur a fermement interdit de faire escales sur les territoires occupés par l'Armée Rouge (...)
Lisez l'article entier dans le mensuel "Les Échos de Pologne" (septembre 2010) http://www.echos.pl/
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